AJ Sloan a tenu à dire plusieurs choses à sa mère et à beaucoup d'autres…

AJ Sloan a tenu à dire plusieurs choses à sa mère et à beaucoup d'autres…

La déconstruction salutaire de 3 clichés qui pèsent sur les porn stars gays

Diffusé ce soir à minuit, Tales From The Locker Room 3 compte au casting neuf beaux mâles dont le métis AJ Sloan. Ce new cumer est aussi connu pour travailler comme journaliste au sein de Fleshbot, site US spécialisé X gay. En juin 2023 il avait bénéficié d’une couverture médiatique mainstrean suite à son article sur HuffingtonPost I Told My Mum I'm A Porn Star. I Couldn't Have Been More Wrong About How She'd React. Partant de son expérience personnelle, l’annonce à sa mère qu’il faisait du X gay, il en arrive à décrire les trois clichés qui pèsent sur les porn stars gays et à les déconstruire…  

Cliché 1 : Le milieu du porno serait empli de gens qui ont des IST 

En apprenant pour la carrière X gay de son fils, sa mère a immédiatement eu peur pour sa santé, avec le sous-entendu que le milieu du porno serait empli de gens qui ont le VIH et autres IST. Ce faisant elle lui a demandé s’il utilisait des capotes. 
Déconstruction du cliché 1 : « Désolé maman, mais non, pas tout le temps. Depuis l’introduction de la PrEP, la majorité des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, tant dans l’industrie qu’en dehors, n’utilisent plus autant de préservatifs qu’avant… La PrEP est très efficace pour prévenir l'infection par le VIH. Le dépistage des IST est en outre obligatoire pour les performeurs dans tous les studios professionnels avec lesquels j'ai travaillé. L’industrie dispose de ses propres cliniques où les acteurs porno peuvent être testés et traités. Les tests COVID sont également obligatoires la veille et le jour de tous les tournages. Fait amusant : j’ai eu deux IST dans ma vie et elles sont toutes deux survenues bien avant mes débuts dans le porno. »

Cliché 2 : Le porno serait une marche vers le suicide

Sa mère a en second lieu exprimé un profond désarroi : la peur que son fils se suicide un jour. 
Déconstruction du cliché 2 :  « Je sais qu'au fond, cette peur venait d'une inquiétude sans doute alimentée par cette conviction que nous, les travailleurs du sexe, sommes comme tous ces êtres brisés qui tentent de soigner leurs blessures via des relations sexuelles sans lendemain, des drogues et de l'alcool jusqu'à ce que nous provoquions finalement notre mort prématurée (merci à toi, Hollywood). En fait, j’ai découvert qu’il y a plus de personnes sobres dans cette industrie que dans ma carrière précédente ( AJ Sloan fut directeur de galerie avant que la pandémie de COVID-19 l’amène à se reconvertir dans le porno, au début via OF) et dans bien d’autres professions, et c’est logique. Nous sommes des artistes qui utilisons notre corps pour gagner notre vie. Si nous nous soucions de produire un travail de qualité, nous n’allons pas mettre en péril ce dont nous avons besoin pour le créer. D’après mon expérience, la santé mentale est en fait une priorité absolue dans l’industrie. Chaque fois que j’ai participé à une production, le confort des acteurs a toujours été une priorité. J'ai même travaillé sur des productions avec des conseillers présents sur le plateau. Il existe également des organisations, comme Pineapple Support, qui proposent des services et des thérapies aux travailleurs du sexe. Les porn stars peuvent mener une vie heureuse – sur et hors écran – et nous serions encore plus heureux et en meilleure santé mentale s’il y avait moins de stigmatisation autour de ce que nous faisons. »

Cliché 3 : Aucune histoire d'amour réciproque ne serait possible

La mère d’AJ Sloan estime que sa carrière pornographique ne lui permet tout simplement pas de vivre une histoire d’amour réciproque. Que le bonheur le fuira. 
Déconstruction du cliché : « Ce n’est évidemment pas vrai. J'ai rencontré des gens dans toutes sortes de relations et de configurations de partenariat dans mon secteur, et je suis heureux d'appeler nombre d'entre eux mes amis. Certains couples comprennent des personnes qui travaillent toutes deux dans le porno et qui ont créé et entretenu de belles relations. D’autres performeurs ont des partenaires qui travaillent dans différents domaines et ils n’ont aucun problème. Je ne suis pas désespéré d’avoir un partenaire. J’ai eu ma part de perspectives alléchantes, mais je n’ai encore rencontré personne qui me fasse me sentir aussi bien que lorsque je dors seul dans un lit. Cela ne veut pas dire que je suis opposé à l’engagement si la bonne personne se présente. Cela ne m’inquiète tout simplement pas et je sais qu’il existe de nombreuses façons d’être aimé et de trouver de l’affection sans petit ami ni mari. De plus, être une star du porno ne me rend pas intrinsèquement imparfait et repoussant ou ayant besoin qu’on lui recolle les morceaux. Si quelqu’un est vraiment fait pour moi, il m’acceptera tel que je suis – y compris mon travail du sexe – et m’aimera à cause de tout cela, pas malgré cela. »

Tout cela est très bien dit !  👏👏👏

Photos : AJ Sloan dans Tales From The Locker Room 3 (Falcon Studios)
 

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