Invité à se produire les 5 et 6 avril 2019 dans un club gay de San José au Costa Rica, la super porn star - et escort - Viktor Rom a fasciné les grands médias du pays (lire notamment DarioExtra et LaPrensaLibre). Sexe, argent, politique… Les journalistes ne se sont interdits presque aucune question, et ils ont obtenu du Barcelonais originaire du Venezuela des réponses bien chiffrées ! :-)
Annonce et flyer de la venue de Viktor Rom au Punchos Men's Club de San José, au Costa Rica
MENSURATION DU SEXE
23 cm de longueur et 9 cm d'épaisseur. Et pour faire taire les rumeurs, Viktor Rom le proclame haut et fort : “Je n'ai jamais été opéré du pénis. Mon pénis est 100% naturel,c'est génétique, c'est de famille.”
PARTENAIRES SEXUELS
"Plus de 3 000 femmes."
"Plus de 4 000 hommes."
Ces chiffres sont bien sûr approximatifs : "Dans ce métier, on passe son temps à baiser avec tellement de monde qu'on perd le compte." :-) Et par métier il faut aussi entendre ses activités d'escort et de live-show man. C'est manifestement à ces occasions qu'il a pu avoir autant de femmes car il ne fait pas de porno hétéro. Est-ce que ces chiffres incluent des trans FTM et MTF ? Car pour le hardeur qui se définit pansexuel, tout ou presque est bon : "Que je sois avec une femme, avec un homme ou un trans, ce n'est pas un problème pour moi. Ce que je vois, c'est tout simplement un être humain. En plus je gagne de l'argent." Sa pansexualité a quand même quelques limites. À un journaliste qui lui demande s'il est zoophile, la bête de sexe est catégorique : “Non, vous voyez bien que ça ne m'intéresse pas car je suis un grand défenseur des animaux. Je n'ai jamais été avec un animal.”
REVENUS TIRÉS DE SES ACTIVITÉS SEXE
Entre 10 000 et 13 000 euros par mois en moyenne. Mais les mois les plus intenses, surtout en octobre, il peut gagner plus de 20 000 euros. Comme quoi, ça paie de baiser. Et pas que financièrement ! Fervent catholique, il se verrait bien comme un saint : "Je pense que je ne blesse ni ne vole personne, comme cela se passe dans mon pays, le Venezuela. Grâce à ce travail, j'ai pu aider ma famille. Grâce à la pornographie, j'ai pu tous les faire sortir du Venezuela. De plus, j'aide beaucoup de gens qui ont vraiment besoin d'une aide financière. Je ne suis pas un démon comme le croient les gens. Je n'ai aucun péché. Le péché, c'est la quantité de pédophiles qu'a l'Église. Ça c'est péché, moi non !"
FILMS PORNO
"J'ai dépassé les plus de 300… " et apparemment Viktor ne compte plus. À quoi bon ? il a du succès et tourne non-stop !!!
Porn star internationale multiawardisée, Viktor Rom tourne notamment pour FuckerMate, KristenBjorn, MachoFactory, Citébeur… et CrunchBoy. Toujours actif !!! - Photo : FuckerMate
TESTS VÉNÉRIENS
Tous les 22 jours ! Comme il tourne avec ou sans préservatif, il se doit de faire ces tests et de prendre les médicaments pour prévenir la propagation du VIH. Certes. Mais la prep ne protège pas des autres IST. Au journaliste qui lui pose la question de l'utilisation à titre préventif d'antibiotiques dans le milieux du porno, il répond : "Il faut faire comme le disent les médecin." C'est-à-dire ?
FOLLOWERS
“Sur Twitter, 265 000 abonnés, et si on tient compte des autres réseaux sociaux, elles sont au total plus de 300 000 personnes à me suivre.”
MARIAGES
Deux ! D'abord avec une femme, originaire comme lui du Venezuela, puis avec un homme : "Je me suis séparé de ma femme il y a longtemps. Elle s'est remariée et est très heureuse aujourd'hui. Je pense que notre séparation fut la meilleure chose à faire. J'ai vécu avec elle pendant deux ans, puis avec mon ex-mari pendant 3 ans. Ça fait un total de 5 ans." Il n'a pas d'enfant et son métier pornographique ne lui permet pas de tomber amoureux. Ce sera pour plus tard. Sa préférence semble aller vers les hommes car "les femmes sont compliquées, capricieuses."
Son seul "enfant", c'est Venus Guest Blond, femelle sharpei ! - Photo : Instagram
ANNÉES CHARNIÈRES
2013 & 2014
"En 2013, avec les problèmes qui existaient au Venezuela, j'ai choisi d'aller en Irlande, puis en Espagne. En Irlande, je suis allé étudier l'anglais, mais je me suis installé en Espagne le 26 juin. Je m'en souviens très bien. En 2014, alors que j'étais juriste - ce que je suis toujours -, j'ai décidé d'entrer dans l'industrie du sexe." À noter qu'il porte un jugement sans appel sur les dirigeants de son pays, le Venezuela, et plus généralement sur la gauche au pouvoir : "J'espère que mon pays va bientôt sortir de ce fléau du XXIe siècle que sont le chavisme et le madurisme… Il est très désagréable pour des gens de traverser la frontière parce qu'il ne peuvent plus se nourrir sur place. On meurt aussi parce qu'il n'y a pas de médicaments. Je regarde toujours les nouvelles sur mon pays et ça m'enrage. Je ne crois ni au communisme ni au socialisme. Ça ne marche pas."