Ex-exclusif de Falcon/Raging Stallion Studios et de CockyBoys, le New-Yorkais Boomer Banks est sans doute l’une des porn stars les plus awardisées et les mieux membrées de l’industrie du X gay. Sa notoriété, ses photos iconiques, ses extraits porno postés non-stop sur Twitter… Tout cela laisse penser qu’il maitrise sa vie avec une détermination et un sex-appeal sans failles. Pourtant, ce qu’il vient de déclarer au New York Times dans l’article « Douleur, peur, stigmatisation : ce que les personnes qui ont survécu à la variole du singe veulent que vous sachiez » témoigne d’un désarroi. D’un retour à un passé sombre qu’il avait cru dépasser…
Quand le 2 juin 2002 Boomer Banks a vu se former sur son visage un étrange bouton, la variole du singe ne faisait pas encore l’actualité. Il n’y avait d’ailleurs que très peux de cas diagnostiqués à New York. Il était donc inquiet, mais sans plus. Lorsque qu’un deuxième bouton est apparu sur sa main, là, il a paniqué. Sur le conseil de son médecin - un activiste au sein des communautés LGBTQ qui essayait de le consoler en l’assurant que tout irait bien -, il s’est rendu à un hôpital de son quartier. Ça l’a choqué d’y être attendu par des médecins et infirmiers complètement revêtus de combinaisons de protections contre les produits dangereux et agents infectieux. De retour chez lui, il a attendu huit jours pour recevoir les résultats de ses tests. Positifs. De peur d’infecter son chien, Buster, il l’a fait garder par des amis le temps de son confinement d’un mois.
Né le 13 juin juin 1980, Boomer a fêté son 42e anniversaire dans la douleur à cause de nouvelles lésions apparues sur son visage. Des lésions qui ont laissé leur marque.
Il y a 20 ans, alors qu’il n’était pas une star, il était accro au Meth, avait le sida et était hospitalisé pour une pneumonie. Alors qu’il a décroché de la drogue et que sa charge virale est indétectable, la variole du singe l’a ramené à cette période sombre : « Avoir peur, ne pas savoir ce qui se passait … Tous les médecins parlent, et eux ne savent pas quoi faire. Ça m'a fait peur pour moi. Cela m'a fait peur pour ma communauté. »
L'intégralité de l'article du New York Times est en libre accès ici