L’annonce le 10 février 2021 du contrat d’exclusivité liant Falcon | NakedSword au new cumer américain Cole Connor est des plus alléchantes : « Avec ses yeux bleu acier pénétrants, ses cheveux poivre et sel et son corps athlétique parfaitement dessiné qu’agrémente juste ce qu’il faut de poils, Cole est en plus un performeur en tout point versatile. Top canon, il affiche un bon 1,78 m et un solide 84 kg ; pourvu d’une grosse bite épaisse et circoncise, il a aussi un cul en béton. Face à la caméra, il célèbre sa sexualité en en faisant une performance 100% authentique. L’alchimie est réelle car il aime le sexe et il aime les hommes. » Woaw !!! Et les photos de l’intéressé donnent très envie. D’où la surprise de découvrir autant de réactions négatives sur le blog TheSword…
Il n’y a pourtant rien à jeter !!! Que lui reproche-t-on ?!
« ENCORE UN BLANC »
Parce qu’il n’est pas « BIPOC » (pour « Black, Indigenous & People Of Color »), Cole Connor ne correspondrait pas à la promesse de Falcon | NakedSword d’inclure davantage de non-Blancs dans les films. On se souvient qu’en plein soulèvement BlackLivesMatter (lire ici), Tim Valenti, le PDG du groupe, avait reconnu le racisme du fondateur de Falcon, Chuck Holmes. Il promettait aussi un avenir toujours plus engagé dans la représentation de la diversité ethnique qui existe aux USA et ailleurs dans le monde. À voir les prods sorties depuis plusieurs semaines, cette promesse est tenue. Au moment où s’écrivent ces lignes, voici les mâles du dernier Falcon Studios en date, Born To Porn…
Ceux du tout nouveau NakedSword, I Love New York…
Et ceux du dernier Raging Stallion Studios, My Boss is a Dick !
Il y a des Noirs (dont l'exclusif Max Konnor), des Blancs, des Latinos, des Arabes, des métis et même un Asiatique, Colton Reece, qui est également un exclusif ! Ceux qui affirment que Falcon | NakedSword n’a pas diversifié son pool de modèles se refusent de voir le grand changement qui est en cours !
« UN IRRESPONSABLE »
Un internaute rapporte qu’un compte Instagram qui dénonce les gays « propagateurs » du COVID-19 s’en est pris à Cole Connor. Du 30 décembre 2020 au le 5 janvier 2021, ce dernier aurait participé à une grosse fête au Mexique. Trois jours plus tard il se serait déjà retrouvé à son club de sport de Los Angeles pour s’entraîner à ciel ouvert. C’est-à-dire sans s’être isolé pendant 10 jours comme le préconise l’État de Californie aux voyageurs qui reviennent de l’étranger. Un autre internaute s’interroge sur le fait que Falcon | NakedSword ait repris les tournages avec un type qui a des pratiques aussi « unsafe ». S’en suivent des critiques cinglantes sur l’irresponsabilité et l’égoïsme de Connor. Eh bien ! On ignorait qu’il y avait des réseaux sociaux qui se faisaient fort de pratiquer la délation. Qui plus est en ciblant des gays. Certes, participer à une méga fête qui dure plusieurs jours, en pleine pandémie, n’est pas la chose que nous aurions fait. Mais accuser des hommes d’être la cause du pire tout en exigeant qu’ils soient virés de leur boulot ou, comme dans le cas de Connor, virer aussi de sa salle de sport, ça fait peur. C’est aussi passer sous silence quelques points qu’il est bon de rappeler :
- Sans chercher à nier la gravité de la situation, nous savons que nous ne réagissons pas tous de la même façon à la pandémie. Certains n’en peuvent plus de cette vie faite de confinements, de couvre-feux, de distanciations sociales. Ils ont un besoin essentiel de se retrouver entre amis, de faire de nouvelles rencontres, de baiser…
- Comme dans le cas de l’épidémie du Sida, les « protections imaginaires » théorisées par feu le sociologue Rommel Mendès-Leite trouvent leur pertinence avec le coronavirus. Concrètement, certains sont persuadés qu'ils n’ont absolument rien à craindre parce qu’ils ne font pas partie des personnes à risque de développer un cas grave. Qu’ils soient toutefois contagieux pour d’autres qui peuvent gravement en souffrir ne les tracasse pas : ils feront attention de respecter les règles de distanciation envers ceux qu’ils estimeront à risque.
- Dans le cas précis de Cole Connor, notons qu’il n’aurait pas pu se rendre au Mexique et rentrer aux USA sans présenter à chaque fois des tests négatifs PCR. Sa présence au club de sport était en outre conditionnée - comme pour tout client -, à des entraînements en extérieur, avec port du masque et distanciation sociale, de quoi limiter les cas de contamination sur place. Du reste il tourne pour Falcon en présentant à chaque fois un test négatif.
Devenir l’exclusif d’un géant du X gay US oblige à faire attention à ce qu’on dit et à ce qu’on fait. Le passé peut également ressurgir de façon violente. Que le beau Cole Connor en ait conscience pour que son aventure pornographique soit source de beaucoup de plaisir et de reconnaissance auprès de ses collègues et fans. C'est tout ce que nous lui souhaitons !