Dans le porno depuis 2016 d’après sa fiche iafd, Steve Rickz est un acteur « crossover », c’est-à-dire qu’il tourne aussi bien dans l’hétéro, le bi, le trans et le gay. Vendredi dernier, il a tweeté quelque chose qui a horripilé plusieurs gays, dont la porn star Beau Butler…
Steve Rickz, qu’on peux voir sur Pinkflix dans l'excitant trio Deux anciens camarades pour Justin (NextDoorStudios), s'en est pris aux gays de l'industrie du porno.
- Photo : Biphoria
Précisément, il a mis le feu au poudre en affirmant ceci :
« Je ne baise pas avec n’importe qui. Je baise avec des professionnels. Je tourne principalement avec des femmes de l'industrie, des femmes trans et avec des hommes qui tournent avec des femmes et des femmes trans. Pourquoi?
D'après mon expérience, environ 90 % des créatrices femmes et femmes trans utilisent les services de dépistage des infections sexuellement transmissibles Clrd, TTS et Cutting Edge et se soucient désormais aussi de faire des tests COVID et de détection du Mycoplasma genitalium.
10 à 20 % des talents gays font de même, mais la moitié d’entre eux qui sont testés par l’industrie tournent avec d’autres qui ne le font pas. Ils font des des tests standards cliniques tous les 1 à 3 mois.
Je sais que la plupart des hommes professionnels bi/pansexuels tournent selon les normes féminines car ils préfèrent les normes plus sûres. La norme Pro est de pratiquer tous les 14 jours des tests Clrd, TTS, Cutting Edge ainsi que des tests COVID et Mycoplasma genitalium. Il en coûte entre 400 à 800 dollars par mois pour pouvoir baiser sans capote de dix à une centaine de personne sans rien attraper.
Je suis ouvert à tous ceux qui font régulièrement des tests professionnels et dont le travail est vérifié. »
Les premiers messages on salué son bon sens. Mais, on l’oublie, il n’y a pas qu’un seul bon sens. Exclusif de Falcon | NakedSword multiawardisé, Beau Butler n'a pas du tout apprécié.
- Photo : Just / Sex / Raging Stallion Studios
Il a vertement répondu à Rickz. Extraits…
« Es-tu gay ? J’espère que tu ne divagues pas en généralisant sur le fait que les gays sont moins responsables et plus sujets aux maladies. De plus, la plupart des performeurs gays sont sur prep et doxy pep. Peux-tu en dire autant ? … Enfin, je suis désolé, mais attraper la gonorrhée ou le chlamydia de temps-en-temps, ce n'est pas la fin du monde. On se reçoit une injection ou l’on prend une pilule et c'est parti. J’ai joué uniquement avec des performeurs gays tout au long de ma carrière et je n’ai jamais rien attrapé. Je suis sous prep. Si j’avais attrapé quelque chose, je ne paniquerais sûrement pas et ne leur ferais pas honte. J'irais chez le médecin et je m'en occuperais.
Il y a vraiment quelque chose que je ne peux pas taire : ces performeurs hétéros, bi ou pansexuels qualifiant le côté gay de l'industrie de moins responsable en ce qui concerne les tests et les normes. Je ne peux pas non plus tenir ma langue concernant la phobie du VIH de la part de performeurs hétéros, bi ou pansexuels. C’est des gars homophobes qui doivent s’instruire.
Je n’ai jamais été pris à partie sur Twitter, mais j'ai été victime d'homophobie et de stigmatisation toute ma vie de la part d'hommes non gays. Je ne veux pas les entendre au sein de ma profession. »