"Criminal Cocks" : Quand 5 ex-porn stars - Marcus Allen, Ryan Idol, Tommy Saxx, Tim Barnett et Tim Lowe - font d'autant plus fantasmer à cause de leur(s) crime(s) !

"Criminal Cocks" : Quand 5 ex-porn stars - Marcus Allen, Ryan Idol, Tommy Saxx, Tim Barnett et Tim Lowe - font d'autant plus fantasmer à cause de leur(s) crime(s) !

La compilation qui ose s'adresser aux hybristophiles !

En toute sincérité, préférions-nous vivre une histoire d'amour avec un “gendre idéal” ou avec un “mauvais garçon” ? Pas si évident de choisir tant le premier, qui aurait tout pour plaire, est souvent synonyme d’ennui. Quant au second, si une voix intérieure nous alarme, il évoque tellement l’aventure, la liberté et la jouissance sans entrave qu’il est difficile de ne pas le préférer. Certains ont du reste des préférences bien plus spécifiques en matière de “mauvais garçons” : les seuls capables de faire battre leur cœur sont les tueurs, les violeurs ou autres criminels. En sexologie on parle d’hybristophilie. En ces temps macabres de Halloween et de starification de Jeffrey Dahmer, « le cannibale de Milwaukee », nous nous sommes souvenus qu’il y a dix ans CATALINA VIDEO / CHANNEL 1 RELEASING avait osé Criminal Cocks. 

Il s'agit d'une compilation qui, sans le dire explicitement, cible un public hybristophile. Le communiqué de presse qui accompagnait le DVD disait ceci : « Ces détenus sont des criminels condamnés dont le passé porno est empli de baises. CATALINA a rassemblé certaines de leurs meilleures scènes avant qu’ils ne soient mis derrière les barreaux. Ils ont utilisé leur bite, se sont fait baiser devant la caméra puis ont pris quelques mauvaises décisions qui les ont fait rechercher Dead or Alive. Lorsque la composition de “Criminal Cocks” est tombée sur notre bureau pour la première fois, nous avons pensé : “Vous plaisantez ? Comme ça craint !” » ;-) Un total de cinq scènes pour autant de porn stars gays qui ont défrayé la chronique judiciaire : Marcus Allen, Ryan Idol, Tommy Saxx, Tim Barnett et Tim Lowe…

 

MARCUS ALLEN

Né le 27 mai 1981, Marcus Allen - de son vrai nom Timothy John Boham -,  a d'abord gagné en notoriété comme modèle en faisant la couverture du magazine homoérotique US Freshmen daté de novembre 2002. Suite à un sondage auprès des lecteurs du dit magazine, il a été élu « Freshman de l’année » et a refait la couverture dans le numéro de juin 2003. Cette reconnaissance lui a grand ouvert les portes du porno gay. D’abord exclusif de STUDIO 2000 (Mann Down, Homecoming, Working Stiff 2, Grand Opening, Bedtime Stories 2, The Seeker), ce « gay for pay » strictement actif s’est ensuite illustré dans des productions CHANNEL 1 RELEASING (In Bed With, Little Big League 1...), HOT HOUSE ENTERTAINMENT (The Road To Temptation)... et FALCON STUDIOS (Through The Woods). En juillet 2006, il fut en couverture du magazine Mandate et en novembre de la même année, il apparut sous le nom de John dans le magazine Playgirl. Une tentative d’évoluer dans le porno hétéro ?  

CHOC ! Le 16 novembre 2006, il est arrêté alors qu’il voulait fuir le Colorado pour le Mexique. Il est le suspect N°1 du meurtre de John P. Kelso. Le corps sans vie de ce riche quadragénaire ouvertement gay de Denver avait été retrouvé chez lui quelques jours plus tôt, une balle logée dans la tête. Ex-client des activités d’escort d'Allen/Boham, Kelso fut brièvement son employeur dans la société de crédit où il l'avait fait travailler. En 2009, il a été reconnu coupable de meurtre au premier degré et condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle.

Via HubPages, une certaine Donna Thomas, qui l’a interviewé en prison et qui a sorti en 2014 la biographie Intented For Mature Audiences - The Rise and Deadly Spiral of Adult Film Star Timothy J. Boham, nous apprend qu’il avait eu une enfance horrible : son père - décédé alors qu’il avait 13 ans -, ne faisait que de le battre et sa mère était une obsédée de Dieu. Depuis ses 19 ans il était le père d'une fille dont la mère aurait été toxicomane et serait décédée lors de l'accouchement.
Pendant l'enquête judiciaire, plusieurs témoignages ont révélé sa viscérale homophobie. Par exemple, une voisine de palier a affirmé qu’il avait désinfecté son appartement car le précédent locataire était gay et qu’il détestait les gays. Quant à sa carrière sexuelle auprès d’hommes, il la justifiait par des raisons purement économiques : subvenir à ses besoins et à ceux de sa fille.
D'après différents articles compilés dans Murderpedia, Allen/Boham voulait voler son ex-client et employeur afin d'assurer un avenir meilleur pour lui, sa fille et sa fiancée alors enceinte. Le vol aurait juste mal tourné… 
Il y a trois ans MenofPorn nous a offert ce scoop : il est désormais elle. En s'assignant le genre féminin, elle est incarcérée dans une prison pour femmes.


Son duo dans Criminal Cocks est tiré du film Little Big League 1, sorti en 2004 chez ELECTRO VIDEO / CHANNEL 1 RELEASING. Son partenaire est le minet blond Robbie Angel.

 

RYAN IDOL

Né le 10 août 1966, Ryan Idol - de son vrai nom Marc Anthony Donais -, a grandi dans un quartier pauvre de Worcester dans le Massachusetts jusqu’à l’âge de 13 ans. Il n’aurait jamais connu son père et aurait fait plusieurs passages dans des foyers. Adolescent, il sera marqué par le film American Gigolo avec Richard Gere. Il se rêvera ce même destin romanesque d’escort de luxe à Los Angeles. Après la fin de ses études au lycée, il fait deux années de formation comme ouvrier dans le bâtiment puis il s’engage dans l’armée US où il reste 11 mois. Installé en Californie, il veut réussir comme acteur. En vain. On le décourage, on lui dit qu’il pue trop le sexe et que jamais il ne fera partie du show business. Il trouve toutefois sa voie comme stripteaseur pour un public féminin. Et c’est lors de l’une de ses performances qu’il est approché pour poser nu dans le magazine Playgirl. Il accepte - c'était aussi un rêve d'adolescent d'être dans Playgirl -,  et il fait non seulement la couverture du numéro de février 1989 mais aussi les pages centrales. Il conserve alors encore son nom de naissance. Sa nouvelle notoriété et son physique avantageux vont le propulser « gay for pay super star » sous le nom de Ryan Idol ! Idol Eyes, Idol Worship, Score 10, Idol Country, Trade Off, Idol Thoughts, Idol Country, The Road Home, Idol In The Sky, huit films seulement sortis entre 1990 et 1996 pour un nombre impressionnant de couvertures de magazines homoérotiques et pornographiques aux USA et ailleurs. Sa popularité lui permettait de gagner jusqu’à 50 000 dollars en un film. Auxquels s’ajoutaient ses revenus provenant de ses shows et de l’escorting. Comme escort, il pouvait monnayer 4h de son temps pour 1 500 dollars. Un vrai American Gigolo  ! 

À partir de 1997 il refait l’actualité en se reconvertissant comme  acteur de théâtre. Toujours dans des pièces à thématique LGBT. Dans Making Porn, il a le rôle d’un comédien hétéro sans boulot qui en vient à faire du porno gay pour gagner sa vie. Dans Scent of Rain, il interprète Bill Tom, l’homme de main d’un patriarche qui recherche un époux pour son dernier fils qui est gay afin qu’il soit heureux en ménage comme ses deux autres fils hétérosexuels. Un capture vidéo de la pièce a été commercialisée sous forme d’un DVD. En 2007 il est Crisco Patron dans la pièce The Ritz jouée à Broadway. L’histoire est celle d’un chef d’entreprise hétérosexuel qui trouve refuge dans un sauna gay afin d'échapper à son beau-frère, un dangereux mafieux.

STUPEUR ! Le 5 septembre 2009, Idol/Donais est accusé d'avoir fait irruption dans l’appartement de son ex-petite amie alors qu'elle prenait son bain et de lui avoir fracassé la tête avec le couvercle du réservoir des toilettes. Lors du procès, il a déclaré qu'il avait agi en légitime défense. Son ex a pour sa part affirmé qu'elle l'avait quitté en le découvrant en train d'avoir des relations sexuelles avec un amant. Plus tard, il serait entré chez elle et lui aurait dit : « Je suis venu pour te tuer. » Le 20 septembre 2011, un jury de la Cour supérieure de Sacramento l'a reconnu coupable de tentative de meurtre. La nature de la peine prévue le 9 décembre 2011 a été repoussée suite au désistement de son avocat. Le 27 septembre 2012 il est condamné à 12 ans de prison. 

Sa fiche Wikipedia fait mention de faits problématiques antérieurs à sa tentative de meurtre : 
Il fut reconnu coupable en 1987 de coups et blessures sur un officier quand il était à l'armée.
En mars 1998, son addition à l’alcool et à la drogue a failli le tuer lorsque, complètement stone, il s’est défenestré et a chuté du troisième étage de son appartement new-yorkais.
À Birmingham, dans l’État de L’Alabama, le politicien et directeur d’un organisme de bienfaisance John Katopodis fut suspecté en 2007 de détournement de fonds au bénéfice partiel d’Idol/Donais, son « filleul » ! ;-)
Son duo dans Criminal Cocks est tiré du film Idol Thoughts réalisé par Taylor Hudson (alias Chi Chi LaRue) et sorti en 1993 chez CATALINA VIDEO. Son partenaire est le brun musclé passif Tom Katt.

 

TOMMY SAXX

Né en 1978 aux USA, Tommy Saxx - de son vrai nom Dandy David Wiles -, tournait depuis ses débuts en 1998/1999 pour des labels où le port du préservatif était alors de rigueur comme TRIBAL PULSE PRODUCTIONS (Skateboard Sliders 1, I Know Who You Blew Last Summer), ALL WORLDS VIDEO (Postcards From Miami), MEN OF ODYSSEY (Journey Black), CATALINA VIDEO (A Stranger In Our House, My Best Friend's Lover, Name Your Pleasure) et MUSTANG STUDIOS (Shock 2). En 2002 il bascule toutefois dans le bareback chez HOT DESERT KNIGHT (Jeff Palmer Raw, Jeff Palmer Hardcore), ce qui, à l’époque, était extrêmement polémique. Cette décision a manifestement signé la fin de sa carrière pornographique car il ne fut au casting d'aucun nouveau film sorti postérieurement à 2002 d’après GayEroticVideoIndex. Une carrière relativement brève pour celui que le numéro de mars 1999 d’Unzipped désignait comme « The next big thing ».  

SORDIDE ! En mai 2007 Saxx/Wiles est arrêté pour avoir volé et utilisé le permis de conduire, la carte de sécurité sociale et deux cartes de crédit afin d'acheter un ordinateur portable et une télévision à écran plat. Les cartes et les pièces d'identité appartenaient à un certain Don Armstrong, 58 ans, chef de police adjoint à Grapevine, au Texas. Après le crash de sa voiture, Armstrong avait été transporté au Centre Médical Baylor de Grapevine pour malheureusement y décéder le jour-même d’une crise cardiaque. Technicien médical dans le centre hospitalier, Saxx/Wiles en a profité pour voler ses affaires. La famille du défunt, l'opinion publique et la justice en ont été particulièrement choquées ! En mars 2008, il est condamné à deux ans de prison pour vol aggravé et à une amende de 8 000 dollars.

Son trio dans Criminal Cocks est tiré du film Slap Happy sorti en 2001 chez GLOBAL WARNING / CHANNEL 1 RELEASING. Il se fait baiser par Logan Reed et Chris Sullivan.

 

TIM BARNETT

Né le le 31 mars 1968, Tim Barnett - de son vrai nom Bradford Thomas Wagner -, a grandi à Bismarck, dans le Dakota du Nord, avec ses parents, ses trois sœurs et un frère. Ex-étudiant en biologie à la recherche d'un emploi dans le marketing, il faisait le gogo dans des clubs de Denver dans le Colorado quand son agent lui a dit qu'il pourrait gagner beaucoup plus dans le porno gay et qu'il commencerait par une scène de branlette, pour voir. Il a donné son accord et a tourné entre 1993 et 1996 dans plus d’une vingtaine de films. Notamment pour CATALINA VIDEO (Valley of the Bi Dolls, Ty Me Up, Wanted), STUDIO 2000 (On the Rise, Driven to It), FALCON STUDIOS (The Conflict: The Abduction 2, Redemption: The Abduction 3, Billy's Tale: A Modern Day Fable), JOCKS VIDEO (Mirage), HUGE VIDEO (Thriller) et VIVID MAN (The Initiation 1, Prisoner of Love, The Hole, Centerspread, Limited Entry).

TERRIFIANT ! C’était lui le violeur en série « The Tantra Rapist » ! Ce surnom lui avait été donné par les médias parce que trois de ses victimes avait été attaquées dans le complexe résidentiel Tantra Lake à Boulder dans le Colorado. Arrêté le 11 juin 2004 alors qu’il travaillait au bureau de l’agence immobilière qui l’employait, Barnett/Wagner fut inculpé pour quatre agressions sexuelles de premier degré, à savoir quatre viols commis entre 1993 et 1998 sur des femmes âgées entre 30 et 48 ans. Les enquêteurs étudièrent également les liens possibles entre lui et quatorze cas de viols non résolus dans le Colorado. À son type de femmes - des célibataires, petites de taille et brunes -, s’ajoutait un même mode opératoire : il entrait dans la demeure des victimes par une porte coulissante en verre, recouvrait immédiatement leur visage et se mettait un bas sur sa propre tête pour se déguiser. Il leur disait qu'il n'allait pas leur faire de mal, qu’il voulait juste les regarder, puis il se faisait menaçant et les violait. Il les abandonnait nues, désemparées, terrifiées. Autre détail : il empestait la fumée de cigarette.


Confondu par son ADN, Barnett/Wagner aurait dû être condamné. Mais la veille de l'audience prévue le 14 juillet 2005, il a été retrouvé mort dans sa cellule. Apparemment un suicide par pendaison. Pour certaines de ses victimes, très en colère, sa mort fut ressentie comme un déni de justice. D’autres ont estimé qu'il avait reçu le châtiment suprême. Le réalisateur Thor Stephans, qui l'a dirigé dans An Officer and His Gentleman et Driven Home pour CELSIUS FILMS / SIERRA PACIFIC, n'a pas manqué de faire cette réflexion :  « Quel assemblage ! Être arrêté pour tous ces viols de femmes, mais adorant se faire baiser par des hommes. »
Son duo dans Criminal Cocks est tiré du film Wanted sorti en 1994 chez CATALINA VIDEO. Il se fait sodomiser par le musculeux Scott Randsome

 

TIM LOWE

Né en 1967, Tim Lowe - de son vrai nom David Cody -, était ouvrier en bâtiment quand il est entré dans le monde du porno en tant que gérant d’un cinéma X quelques soirs par semaine. Puis, alors qu’il travaillait chez ALL WORLDS VIDEO où il s’occupait de la réception et des livraisons des K7, Dirk Yates lui a suggéré de poser comme modèle et de tourner dans un solo. Il a accepté. Quand il s’est agi de baiser devant les caméras, il s'attendait à faire du porno hétéro car il s’identifiait ouvertement comme tel. Mais ce sont des tournages gays qui lui ont été proposés. Motivé par l’agent, il y est allé à fond devenant l’une des porn stars les plus populaires à partir de 1988/89. Photogénique, il fit à ses débuts plusieurs couvertures de magazines gays. Son rôle dans Fraternity, réalisé par Jerry Douglas pour ALL WORLDS VIDEO, lui valut en 1989 deux prix du meilleur acteur : l’un attribué par la X-Rated Critics Organization et l’autre par les Adult Video News.

COUPABLE IDÉAL ! Le 21 janvier 1993, Lowe/Cody et une certaine Kimberley Stefanic sont arrêtés au Nouveau-Mexique alors qu’ils roulaient plein sud dans une pontiac rouge Trans-Am. Lui, tout particulièrement, était suspecté de meurtre. Le 8 janvier, un certain Allen Kincaid, 52 ans, télémarketeur chez Levi Strauss, avait été retrouvé sans vie, apparemment étranglé, dans l’appartement situé à San Francisco qu’il partageait depuis plusieurs mois avec la porn star. Transférés dans la prison de San Francisco, poursuivis pour homicide volontaire et vol - la pontiac rouge appartenait au défunt -, Lowe/Cody et sa supposée complice Stefanic risquaient la peine capitale s’ils étaient reconnus coupables.


Par un jugement daté de février 1994, la Cour municipale de San Francisco a requalifié l’accusation en homicide involontaire et réduit en conséquence les charges. Le rapport d’autopsie révélait en effet un taux élevé de méthamphétamine et de nitrate d'amyle dans le sang de Kincaid. Rien ne pouvait en outre établir la cause exacte de sa mort. Lowe/Cody a raconté sa version des faits dans plusieurs magazines, comme Manshots dans son numéro d’octobre 1994. Lui et Kincaid avaient pris de la drogue, ils s’étaient disputés et Kincaid avait été foudroyé d'une crise cardiaque. Comme Lowe/Cody faisait du porno, qu’il avait des problèmes avec la drogue et d’autres choses, il a pensé qu’il ferait un coupable idéal. Alors il a voulu fuir. Sa vie en prison ? Aucune anecdote salace. Pendant ses 14 mois d’enfermement, il n’a eu aucune relation sexuelle, n’en a été témoin d’aucune et ne s’est fait aucun ami. À part ses parents qui l'ont appelé à Noël et son avocat qui le visitait une fois par mois, il n’a eu aucun contact avec des personnes extérieures. Sa femme et son fils ? Plus aucune nouvelle. Kimberley Stefanic ? Ils se sont écrits au début mais ils ont dû arrêter sur les conseils des avocats. Elle est sortie de prison six mois avant lui et est retournée vivre avec sa mère. Dur, dur de se voir abandonné… Mais Dirk Yates, qui l’avait fait débuter dans le porno, aura aussi été l’artisan de son comeback avec la sortie en 1995 chez ALL WORLDS VIDEO de Lowe Down. Et Lowe/Cody continuera de tourner jusqu'à sa retraite en 2000. Au total, plus d’une centaine de films au compteur, presque tous gays avec quelques productions hétéros, bi et trans. 


Son trio dans Criminal Cocks est tiré du film Powerline sorti en 1989 chez CATALINA VIDEO. Ses partenaires sont Mike Gregory et Keith Panther

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