Pour Advocate, le CockyBoy Brock Banks revient sur son parcours depuis qu’il a fait son coming-out vers ses 17 ans. Comment, seul, il a été recueilli par le milieu des drag-queens de Miami. Pendant 8 ans il fut lui-même Alyssa Lords, une des drags les plus côtées de la métropole de Floride. Sa séropositivité fut l’une des raisons de son départ de Miami pour le New Jersey puis New York…
Dans la communauté gay latino de Floride, les séropos sont en effet toujours aussi stigmatisés. Avec leurs partenaires sexuels, ils doivent mentir sur leur statut ou être dans le déni. Le futur Brock Banks voulait vivre dans le vrai : « Quand je suis devenu séropositif, j'ai pris la direction opposée et j'ai arrêté d'avoir des relations sexuelles pendant environ neuf mois. » Travaillant dur dans un salon de beauté/coiffure pendant cinq ans tout en ayant du mal à joindre les deux bouts, il va se lancer dans l’industrie du sexe grâce sa rencontre avec Boomer Banks (d’où son pseudo) et Austin Wolf. Or il constate avec regret que la sérophobie est également bien présente dans l’industrie du X gay. « Il est difficile de travailler avec des studios de l'industrie du porno quand on est séropositif. Peu importe qu'on soit indétectable ou non, beaucoup de studios ne nous embaucheront pas… Ce n'est pas tous les studios - c'est en partie la raison pour laquelle j'aime travailler avec CockyBoys. Mais la plupart des studios appartiennent à des hétéros et le niveau d'éducation dans cette communauté est encore très, très, bas. Il y a toujours cette idée stigmatisante selon laquelle le VIH est une maladie gay. Les hétérosexuels ne veulent pas accepter le fait que ce n'est pas le cas et que nous ne sommes pas en fait le groupe numéro 1 des personnes vivant avec le VIH. Mais cela m'a impacté lorsque j'ai commencé ma carrière en studio parce que j'ai beaucoup moins d'options que la plupart en ce qui concerne les partenaires de scène. Et cela ne vient pas des modèles. Cela vient des personnes qui nous embauchent. »
Si le CockyBoy évoque régulièrement sa séropositivité, c'est pour aider. Montrer à tous ceux qui ont peur, comme lui-même l’a été quand il a découvert qu’il était séropo, qu’il y a des traitements. Et que lorsqu’on les suit, on ne peut pas être contaminant. Comme l'a très bien formulé Mathieu Ferhati : « Le fait d’être séropositif ne veut pas dire qu’on porte la mort ! »
Dans la communauté gay latino de Floride, les séropos sont en effet toujours aussi stigmatisés. Avec leurs partenaires sexuels, ils doivent mentir sur leur statut ou être dans le déni. Le futur Brock Banks voulait vivre dans le vrai : « Quand je suis devenu séropositif, j'ai pris la direction opposée et j'ai arrêté d'avoir des relations sexuelles pendant environ neuf mois. » Travaillant dur dans un salon de beauté/coiffure pendant cinq ans tout en ayant du mal à joindre les deux bouts, il va se lancer dans l’industrie du sexe grâce sa rencontre avec Boomer Banks (d’où son pseudo) et Austin Wolf. Or il constate avec regret que la sérophobie est également bien présente dans l’industrie du X gay. « Il est difficile de travailler avec des studios de l'industrie du porno quand on est séropositif. Peu importe qu'on soit indétectable ou non, beaucoup de studios ne nous embaucheront pas… Ce n'est pas tous les studios - c'est en partie la raison pour laquelle j'aime travailler avec CockyBoys. Mais la plupart des studios appartiennent à des hétéros et le niveau d'éducation dans cette communauté est encore très, très, bas. Il y a toujours cette idée stigmatisante selon laquelle le VIH est une maladie gay. Les hétérosexuels ne veulent pas accepter le fait que ce n'est pas le cas et que nous ne sommes pas en fait le groupe numéro 1 des personnes vivant avec le VIH. Mais cela m'a impacté lorsque j'ai commencé ma carrière en studio parce que j'ai beaucoup moins d'options que la plupart en ce qui concerne les partenaires de scène. Et cela ne vient pas des modèles. Cela vient des personnes qui nous embauchent. »
Si le CockyBoy évoque régulièrement sa séropositivité, c'est pour aider. Montrer à tous ceux qui ont peur, comme lui-même l’a été quand il a découvert qu’il était séropo, qu’il y a des traitements. Et que lorsqu’on les suit, on ne peut pas être contaminant. Comme l'a très bien formulé Mathieu Ferhati : « Le fait d’être séropositif ne veut pas dire qu’on porte la mort ! »
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