« L'épidémie de variole du singe à Los Angeles rend très difficile et effrayant de vouloir y tourner… Ils doivent se dépêcher de rendre le vaccin le plus facilement accessible pour nous. Soyez safe là-bas ❤️ » Par un tweet daté du 30 juin, Sharok fait état d’une situation angoissante tant la propagation de la maladie s’accélère, et pas seulement à Los Angeles. Deux jours plus tard, il s’est fait vacciner…
Si la variole du singe (Monkeypox) n’est pas spécifiquement une IST, le virus se transmet notamment lors de relations intimes, par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade. Et si les gays et bi ne sont pas les seuls concernés, les personnes les plus touchées à ce jour en Europe et aux USA sont des hommes ayant eu des relations sexuelles avec d’autres hommes. Autant dire que tout travailleur du sexe et tout gay/bi qui a une sexualité active doit se sentir concerné et être vigilant. Certes, la maladie n'est pas mortelle, mais elle peut être très douloureuse comme en témoigne le jeune dramaturge C. Hennebert par ses tweets francs, touchants, précis, datés du 2 juillet.
Pour lutter contre la variole du singe, le Royaume-Uni, du Canada ou encore des États-Unis proposent aux membres de la communauté gay d'accéder au vaccin contre la variole qui est également efficace. La France va-t-elle s’y mettre ? Plusieurs médecins et responsables associatifs plaident pour.