Ce lieu de 50 à 100 m² sera entièrement dédié aux archives LGBTQI+, et animé par les communautés LGBTQI+ elles-mêmes.
Il permettra à chacun·e de déposer et préserver des archives et de recueillir de nouvelles archives orales. La numérisation et la consultation rendront ces fonds accessibles à tou·te·s. Ce sera un lieu ouvert et vivant, comme le sont les mémoires et les cultures LGBTQI+.
L'argent collecté aidera à couvrir le loyer de ce local, ainsi que les dépenses d'équipement liées à l'emménagement. L’objectif de cette collecte a été fixé à 15 000 €.
La campagne de financement s’appuie sur un partenariat avec HelloAsso. Elle bénéficie également du soutien généreux de deux photographes essentiels de l’histoire et des luttes LGBTQI+ qui nous ont permis d'utiliser deux photos d'époque: la première montrant les Gasolines en 1975 dans l'objectif de Philippe Morillon et la seconde prise lors de la Pride de 1982 par Jean-Claude Aubry.
Samedi 25 juin à Paris, les marcheur·euses ont pu rejoindre le vélo-remorque présentant la campagne de crowdfunding et découvrir des panneaux militants vintage, inspirés par les archives LGBTQI+, au début du cortège de la Marche des Fiertés.
Le Collectif Archives LGBTQI+, association loi de 1901, a été créé en 2017 pour accueillir et rendre accessibles ces archives, ces mémoires et les cultures lesbiennes, gays, bi, trans, queer, intersexes et + en région parisienne. Il rassemble aujourd’hui une centaine d’adhérent·e·s et une vingtaine d’associations.
D’ores et déjà, il collecte et conserve des archives : des documents et des objets, mais aussi des archives orales, qu’il partage et fait connaître au travers de ses podcasts, d’événements, de rencontres… Il reçoit pour cela le soutien financier de l’Etat (DILCRAH), de la Ville de Paris, ou encore l’appui de l’Association des archivistes de France.
Le Collectif travaille également avec les archives LGBTQI+ qui existent ailleurs en France, en Europe et dans le monde.
En Île-de-France, le problème principal pour l’ouverture d’un Centre d’archives LGBTQI+ est l’absence de lieu dédié et adapté. De ce point de vue, Paris est en retard sur New York, Berlin, Londres, Amsterdam ou San Francisco. Le Collectif souhaite maintenant aller de l’avant et demande l’appui du grand public.
Ce premier local permettra enfin de préparer dans de bonnes conditions l’ouverture d’un espace plus grand et pérenne.