Woaw ! Réalisé par Yann Gonzalez, à qui on doit le remarquable Un couteau dans le cœur, le clip de Hideous, le single du Britannique Oliver Sim avec en feat Jimmy Sommerville, en jette. Intriguant, sublime, monstrueux, sensuel, émouvant, puissant… Une œuvre métaphorique sur la honte et la peur qu’a pu ressentir le chanteur depuis, et il le révèle dans les lyrics mêmes de Hideous, qu’il se sait séropositif. Il n’avait alors que 17 ans…
La diffusion du clip sur Youtube s’accompagne d’une déclaration d’Oliver Sim. Extraits :
« J’ai réalisé que j’avais tourné autour de l’une des choses qui m’ont probablement causé le plus de peur et de honte. Mon statut VIH. Je vis avec le VIH depuis l’âge de 17 ans et cela dépend de ce que je ressens envers moi-même et de ce que je suppose que les autres ressentent envers moi, depuis cet âge et dans ma vie d’adulte. Alors, assez impulsivement, j’ai écrit à ce sujet sur une chanson intitulée Hideous. »
« Je savais que pour Hideous je voulais qu'un ange gardien apparaisse dans la chanson et me chante les mots que j'avais besoin d'entendre. Non seulement Jimmy Sommerville a été une voix si puissante autour du VIH et du SIDA pendant des décennies, mais l'homme ressemble littéralement à un ange. Je l'ai contacté en tant que fan boy complet, mais je le considère maintenant comme un très bon ami. Il m'a encouragé à faire la chanson pour moi plutôt que de me voir comme un martyr pour une cause. Il m'a appris que le glamour est un mot écossais et surtout, il m'a rappelé de ne pas me prendre trop au sérieux, rien de bon ne vient de ça ! »